Quels sont les différents tests de dépistage de drogue ?
Pour assurer la sécurité des personnes et des biens, certaines dispositions ont été prises afin de contrôler la présence ou non des stupéfiants dans l’organisme. Ces tests ont été mis en place notamment à cause des effets néfastes des drogues sur l’homme. Voici les différents tests de dépistage de drogue qui ont été élaborés.
Tests de dépistage salivaire
Ces types de tests sont réputés pour leur utilité. Les drogues passent en effet par la salive de sorte qu’elles peuvent être détectées. Cet état de fait permet alors que soit effectués directement sur l’homme ces examens de dépistage. Au cours de l’opération, les molécules mères sont particulièrement recherchées dans la salive, les métabolites ne sont pas pris en compte. L’utilisation de l’huile cbd france ne pose cependant pas de problème, car le CBD n’est pas considéré comme une drogue. Par conséquent, il ne peut être détecté.
Le prélèvement de salive qui s’effectue est en outre considéré comme non invasif. Une fraction de salive peut en effet être récupérée en crachant dans un récipient ou en essuyant la bouche avec un coton-tige. Il est également possible d’y parvenir en stimulant la production de salive. Cela notamment avec des bonbons acides, des cristaux d’acide citrique ou en mâchant un matériau inerte.
Par ailleurs, ces analyses ont la capacité de révéler la consommation de drogue au cours des dernières 24 heures. Ce qui contribue à les considérer comme assez fiables. Des marges d’erreur peuvent cependant être observées avec un taux allant de 30 à 70 % selon les tests.
Tests sanguins
Les tests sanguins peuvent être exigés dans différentes situations.
Dans le cadre d’un examen complémentaire sollicité par le médecin du travail.
Selon les stipulations de l’article R. 4624-25 du Code du travail, les médecins professionnels peuvent prescrire les examens qu’ils jugent nécessaires. Cela dans le but de déterminer l’aptitude médicale propre à un poste de travail.
Dans le cadre du contrôle routier.
Il peut être exigé d’un conducteur un test sanguin notamment si l’analyse salivaire se révèle positive. Cet examen peut alors être effectué par un biologiste ou un médecin à la demande de la police. Le professionnel de la santé se servira alors du matériel fourni par l’agent de police pour prélever des échantillons. Ce dernier doit par ailleurs assister au prélèvement.
Au cours des tests, quatre familles de drogues sont recherchées chez le conducteur qu’il soit responsable d’un accident de la circulation, coupable d’une infraction ou suspecté de conduire sous influence de drogues. Il s’agit notamment des amphétamines, de la marijuana, de la cocaïne et des opioïdes.
Il peut aussi être question d’effectuer un dépistage urinaire. S’il est positif, la présence de drogue doit être confirmée, de même que sa quantification dans le sang.
Tests urinaires
De nombreux tests permettent de détecter des drogues et des toxines dans les urines. Il suffit de mettre quelques gouttes d’urine dans la zone dédiée.
Par ailleurs, la procédure de collecte des urines pour l’analyse des substances psychoactives est très stricte. Les urines sont en effet émises sur place, dans un espace ne disposant d’aucun point d’eau. L’eau de la chasse doit être colorée et les produits d’entretien tels que le Javel, détartrants et autres ne doivent pas être utilisés.
La collecte est effectuée avec des matériaux jetables, incassables et remise à l’assistante médicale dès la sortie des toilettes.